jeudi 22 décembre 2016

PAS BONNES A CROQUER : Plantes toxiques : l'HELLEBORE et le LIERRE

LES TOXIQUES 3.

L’HELLEBORE FETIDE. (n.m.)
HELLEBORUS FOETIDUS
Famille des RENONCULACEES
Appelé aussi pied de griffon.

DESCRIPTION : curieuse plante vivace de 30-80 cm, glabre, à feuillage persistant, fleurissant en hiver, dégageant au frottement une odeur désagréable.

Tige : robuste, nue vers le bas et portant les cicatrices des feuilles tombées, très feuillée et ramifiée vers le haut, persistant en hiver.
Feuilles : toutes sur la tige, coriaces, longuement pétiolées, palmées, divisées depuis la base en 7-11 segments allongés, aigus, dentés en scie sur les bords, d’un vert foncé. Feuilles supérieures se réduisant progressivement jusqu’à ne plus être qu’une gaine élargie terminée par quelques lobes étroits.
Fleurs : pédonculées, 4-5 cm, portant à la base une large bractée ovale, formée de 5 grands sépales verdâtres souvent bordés de pourpre, restant dressés à la floraison, et de 5 petits pétales en tube à l’intérieur des sépales. Nombreuses, regroupées au sommet de la plante.
Floraison : janvier à mai.
Fruits : formés de 3 follicules, entourés par les sépales persistants, alors étalés.
Partie souterraine : racine principale épaisse.
Principaux caractères d’identification : aspect, feuilles coriaces, floraison hivernale.
Culture : la rose de Noël, « helleborus niger » est communément cultivée comme plante ornementale. Elle est native des Alpes de Haute Provence, des Hautes Alpes et du Tessin en Roumanie. Les variétés cultivées ont des fleurs plus grandes et plus développées que la forme sauvage. Toutes affectionnent les sols calcaires.
Autres espèces du genre en Europe : 10 dont 3 en France, 2 en Suisse et 1 en Belgique.
Confusions possibles : aucune vu l’aspect et la texture des feuilles.
Toxicité : les hellébores sont irritants  et toxiques. Il est improbable qu’ils soient ramassés pour la consommation car ils sont généralement coriaces et ont souvent une odeur désagréable, en particulier, l’hellébore fétide. Leur usage médicinal a parfois provoqué de graves troubles cardiaques.
Composition : ces plantes renferment un hétéroside cardiotoxique (helléboroside), des saponosides (helléborine et helléboréine), des alcaloïdes et de la protoanémonine.
Propriétés médicinales : les hellébores étaient autrefois utilisés comme purgatif, émétique et vermifuge, voire comme remède contre la folie. Mais ces usages sont dangereux. L’extrait de racines était utilisé pour purger et calmer les fous d’où les vers célèbres de La Fontaine : « ma commère il vous faut purger avec 4 grains d’hellébore. » La graine correspondait en pharmacie à 0.05 g.



Une seconde plante toxique bien visible en hiver :

LE LIERRE.
Hedera hélix
Famille des cornacées

Noms populaires : bourreau des arbres, herbe à cors, herbe de saint Jean, joli bois, rampe des maisons.

Description : liane grimpante ligneuse, persistante, 30 m maximum, souvent moins, rampant parfois sur le sol.


Feuilles : coriaces, vert foncé brillant avec souvent des nervures plus pâles.
Feuilles des rameaux non florifères à 3-5 lobes, celles des rameaux florifères sont cordiformes à elliptiques.
Fleurs : 7-9 mm, vert jaunâtre à anthères jaunes, venant en petites ombelles assez serrées.
Floraison : septembre à octobre ;
Fruits : globuleux, 6-8 mm, d’abord verts puis marrons et enfin noirs en hiver.
Racines : les rameaux végétatifs s’accrochent aux supports par des racines crampons ;
Habitat : bois, haies, murs, vieux bâtiments souvent à l’ombre épaisse.
Composition : les feuilles contiennent des saponosides, de l’acide oléanolique, des flavonoïdes, des acides phénils ainsi que de l’émétine.
Les fruits renferment en outre de l’acide hédératannique et des résines.
Propriétés médicinales : le lierre est utilisé sous forme de spécialités  pharmaceutiques en allothérapie et en pharmacie dermo-cosmétique.
La tradition lui reconnaît une action anesthésique locale, un pouvoir emménagogue ; il serait antispasmodique, antitussif, expectorant et anti-inflammatoire.
Cette plante médicinale n’est pas dénuée de toxicité et ne s’utilise que sur avis de médecins spécialistes ou thérapeutes avertis.
Toxicité : la plante est allergisante ; elle peut produire des troubles cutanés par simple contact chez des individus sensibles. Risques certains à utiliser feuilles et rameaux à trop forte dose : risque d’hémolyse.
Les fruits sont à rejeter car ils provoquent des troubles digestifs, angoisse, céphalées, délire, hallucinations, convulsions dégénérant en coma.
Du lierre dans son jardin ???
Oui, car il offre le gîte et le couvert à de nombreux animaux, son épais feuillage leur servant également d’abri en hiver. Il pousse dans toutes les situations même très ombragées et peut être planté au bas d’un mur en béton qu’il camouflera rapidement.

C’est avec ces deux plantes toxiques de saison que nous terminons l’année 2016.
Je vous souhaite une excellente fin d’année et des projets plein la tête pour 2017…
Si vous savez où trouver la ciboulette sauvage, allez donc en cueillir pour parfumer et décorer vos petits plats de fêtes… Elle a déjà fait son apparition !

mardi 6 décembre 2016

PAS BONNES A CROQUER : Plantes toxiques le FUSAIN d'Europe et l' IF commun

LE FUSAIN D'EUROPE

LES TOXIQUES 2.
Lors de vos promenades  de fin d’année, vous ne pouvez pas ignorer le fusain dont les branches sont chargées de jolis fruits rouge orangé…L’arbuste semble décoré pour noël…

LE FUSAIN D’EUROPE.  Euonymus europeaeus
Famille des Celastracées
Bois carré, bonnet d’évêque, bonnet de prêtre, bonnet de cardinal.
Description : arbrisseau de 2 à 6 m, à feuilles opposées, remarquable par ses fruits.
Tiges : à rameaux opposés, lisses, verts et à 4 angles lorsqu’ils sont jeunes, gris ou brunâtres et arrondis plus tard. Les angles des jeunes tiges ornés de 4 crêtes liégeuses longitudinales justifient un des noms vulgaires du fusain : le bois carré.
Feuilles : opposées, simples, ovales, lancéolées, glabres, couvertes de courts poils en dessous, à bord finement denté et ont tendance à retomber mollement sur leurs rameaux, à nervures principales arquées et convergeant au sommet ;
Fleurs : petites, blanc verdâtres, à 4 pétales lancéolés très étalés et 4 étamines dressées, généralement groupées en petites grappes partant de l’aisselle des feuilles. Odeur peu agréable.
Floraison d’avril à juin.
Fruits : capsules à 4 angles en « bonnet d’évêque », roses à maturité en septembre octobre, renfermant 4 graines entourées d’un appendice charnu orangé vif.
Racines : il arrive que le fusain croisse au bord de l’eau : ses racines immergées doivent assimiler l’air dissout dans l’eau et pour y parvenir, elles se couvrent d’un grand nombre de lenticelles. Le fusain apprécie les sols calcaires.
Principaux caractères d’identification :
Arbuste de 2 à 6 mètres à jeunes rameaux verts, opposés, à feuilles opposées, fruits roses et orangés.
Autres espèces du genre en Europe : 3 dont 2 en France, dans les montagnes de l’est et du midi et en Suisse : le fusain à larges feuilles (euonymus latifolius scop) qui ressemble au fusain d’Europe, mais ses jeunes rameaux sont cylindriques et ses feuilles plus larges. Il est aussi considéré comme toxique.
Confusions possibles : aucune.
Toxicité : toutes les parties du fusain sont toxiques mais ce sont surtout les graines qui sont dangereuses. Elles se montrent irritantes, émétiques et purgatives et peuvent provoquer des troubles digestifs, nerveux et cardiaques parfois mortels. Une trentaine de graines pourraient constituer une dose létale.
Composition : les fruits et les graines renferment des hétérosides cardio toxiques (évonocides) dont l’action est proche de celle des substances toxiques de la digitale, ainsi que des alcaloïdes dont la théobromine, présente dans les graines de cacao.
Propriétés médicinales : les graines de fusain pulvérisées étaient autrefois employées en usage externe comme insecticide et parasiticide, en particulier contre les poux. Cette poudre était efficace mais très irritante pour le cuir chevelu si bien qu’on lui préfère des produits moins agressifs.
Détails techniques : les rameaux carbonisés dans une boite bien close fournissent les baguettes de bois utilisées par les dessinateurs sous le nom de fusain. Il donne un charbon très fin et d’un noir parfait ; le fusain permet des dessins d’une grande finesse. 

Remarque : on cultive fréquemment dans les jardins pour en faire des haies, une espèce voisine à feuilles panachées : c’est le fusain du Japon : euonymus japonicus.
Le fusain du Japon a des feuilles bicolores.... Je le considère aussi comme toxique, donc, prudence ! 

Le fusain est assez répandu car les graines ne sont pas toxiques pour les oiseaux et ils dispersent les graines dans leurs déjections; ces graines subissent une variation thermique dans le corps de l'oiseau et germent très facilement. 
Ceci explique cela... soyons bons pour les animaux, ils vous le rendront largement et gratuitement !

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Un autre arbre toxique facilement repérable en cette saison car il reste toujours vert :


L’IF COMMUN. Taxus baccata
                             Famille des taxacées

Description : arbre ou arbuste de 5 à 8 m, pouvant atteindre 20 m, à feuillage vert sombre sur lequel tranchent les arilles rouges ;
Tronc : dressé, couvert d’une écorce rougeâtre se détachant en plaques allongées.
Feuilles : en forme d’aiguilles, aplaties, terminées par une courte pointe, disposées de part et d’autre du rameau, molles, vert sombre et luisantes dessus, vert jaunâtres et mates en-dessous.
Fleurs : minuscules, dioïques, les mâles en chatons, les femelles isolées le long des rameaux ;
Floraison : de mars à mai.
Fruits : graines dures entourées d’un arille charnus et rouge à maturité, ouvert au sommet.
Principaux caractères d’identification : écorce, feuilles, arilles.

Culture : L’if est une essence d’origine montagnarde qui se rencontre très rarement à l’état spontané mais qui est abondamment utilisé pour l’ornementation des parcs et jardins en raison des tailles parfois fantaisistes qu’il peut supporter.
La croissance de l’if est extrêmement lente ; le tronc d’un individu vieux de plus de 2 siècles ne dépasse guère 20 cm de diamètre.
Il est planté comme haie ou arbre isolé ainsi que quelques espèces américaines et asiatiques.
Il affectionne les sols calcaires.
Autres espèces du genre : aucune en Europe.
Confusions possibles : avec le sapin (abies alba).
Sapin : bourgeons résineux, feuilles étalées sur 2 rangs opposés, aplaties, à bande blanche dessous ; ses fruits sont des cônes dressés.
If : les bourgeons sont non résineux, les feuilles aplaties, étalées sur 2 rangs opposés, d’un vert jaunâtre dessous, ses graines sont entourées d’un arille charnu rouge.
Toxicité : l’if engendre des troubles digestifs, nerveux, respiratoires et cardiovasculaires pouvant entraîner la mort. On l’employait autrefois pour empoisonner les pointes de flèches.
Composition : feuillage et graines contiennent plusieurs alcaloïdes, en particulier, de la taxine très toxique et un glucoside. Il suffit de quelques grammes de son feuillage pour faire périr un cheval, cet animal y étant particulièrement sensible. La taxine paralyse le système nerveux et ses effets narcotiques sont analogues à ceux de la morphine et tout aussi pernicieux. 
Utilisations alimentaires : l’arille rouge charnu entourant la graine est dénué de toute toxicité et peut se manger comme une friandise. Il est d’un goût agréable, sucré et très mucilagineux, on peut donc le consommer en petites quantités, à condition d’en rejeter soigneusement la graine qui est très dangereuse et violemment toxique.
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Cet arbre peut atteindre des âges prodigieux et est en voie de disparition dans beaucoup de régions et est protégé.

La prochaine page du blog abordera encore une ou 2 plantes toxiques, faciles à repérer en cette saison…


Très bonnes fêtes patronales à tous et toutes et bonnes balades ! Attention, on chasse encore jusqu’à la fin du mois, prudence donc, respectez bien les avis affichés bien en vue à l’entrée des chemins et sentiers. 

jeudi 17 novembre 2016

PAS BONNES A CROQUER : Les plantes toxiques de saison HOUX et GUI

LES TOXIQUES 1.

LES PLANTES TOXIQUES : houx et gui.

Lors de vos balades automnales, vous pouvez observer des arbustes à baies comme le houx, le gui, le fusain, le cornouiller sanguin, l’if, le lierre, la symphorine….. Ces baies, très jolies, se regardent, se photographient mais ne se mangent pas car ce sont des espèces toxiques. Prenons le temps d’en savoir un peu plus !

1. LE HOUX.

Iles aquifolium
Famille des aquifoliacées
Appelé aussi bois franc, agriore, gréon, housson.

Description :
Arbuste ou petit arbre de 2 à 15 m, remarquable par son feuillage persistant, épineux et ses fruits rouges. On le rencontre en terrain humide et acide, dans les bois, les haies, les jardins, en terre siliceuse et fraîche.

Tronc : à écorce grise, lisse. L’écorce des jeunes rameaux est verte.

Feuilles : alternes, à court pétiole, persistantes, coriaces, ovales, gondolées, à dents épineuses ou entières à 1 seule épine terminale sur les pieds âgés, glabres, d’un vert foncé luisant dessus, plus pâles en dessous.

Fleurs : petites, blanches ou un peu rosées, à 4,5 pétales soudés à la base. Groupées sur de courts pédoncules, à l’aisselle des feuilles. Floraison : mai -juillet.

Fruits : drupes rouge vif, assez petits, globuleux, charnus, luisants, persistants.

Les houx sont dioïques, c'est-à-dire qu’il existe des houx mâles et des houx femelles. Seuls les arbustes femelles donnent une multitude de fruits à partir d’octobre et qui persistent une partie de l’hiver sur l’arbre.


Principaux caractères d’identification :
Feuilles épineuses, vert foncé, fruits rouges persistants en hiver.

Culture : le houx est fréquemment planté pour l’ornementation. Pour profiter de ses belles couleurs rouges, il faut s’assurer qu’un pied mâle est proche d’un pied femelle pour permettre la fructification.
Les grives et les merles sont friands de ces jolis fruits.

Autres espèces du genre en Europe : aucune.

Confusions possibles : aucune.

Toxicité : l’aspect toxique de cette plante est bien présent, même si elle est utilisée comme plante médicinale. A ne pas utiliser sans l’avis d’un spécialiste.

Les drupes provoquent des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales et surtout chez les enfants, une déshydratation. 
A forte dose, on peut craindre de la somnolence, de la torpeur puis des convulsions et un coma avec évolution mortelle. 
C’est donc un poison très répandu dans les maisons lors des fêtes de fin d’année puisque le houx est un élément de décoration à cette période du calendrier.
Les feuilles ne sont pas considérées comme toxiques mais il arrive que leur emploi abusif provoque des malaises.
Composition : les feuilles renferment un alcaloïde, la théobromine (également présente dans les graines de cacao), un glucoside amer (ilicoside), une substance colorante jaune (ilixantine) , du rutocide, de nombreux stérols, des acides phénols (acide caféique), des tanins et des acides gras saturés et insaturés.

Les drupes possèdent des anthocyanosides.
L’écorce qui a la même composition chimique que les feuilles, produit dans ses tissus une sécrétion visqueuse, la glu.

Propriétés médicinales : les feuilles sont parfois employées comme diurétique, expectorant, fébrifuge et antispasmodique. 
Pas d’automédication…un avis médical est indispensable !

Arbre sacré et bois précieux : chez les Celtes, le houx fait partie des sept arbres sacré du bosquet des druides. Arbre de lune, buissonnant, il éclaire les sous-bois de ses loupiotes rouges, allumées tout l’hiver. 
Son bois dense, à grains fins et de couleur très blanche est utilisé en sculpture, en marqueterie mais aussi pour les manches des ustensiles de cuisine. 
Lorsqu’il est peint, c’est un succédané de l’ébène.

Bois de houx= hollywood.

Holly (houx) en tant que fleur de BACH aide la personne quel que soit l’objet de son ressentiment à être moins en colère et à mieux s’entendre avec autrui. 
Le pharmacien peut vous conseiller, il connaît les fleurs de bach.

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2. LE GUI.
Viscum album
Famille des loranthacées
Appelé aussi vert de pommier, verquet, blondeau, gillon, bois de la sainte croix.
Description : sous arbrisseau hémiparasite de 20- 50 cm, glabre, bien connu.
Il vit en parasite sur divers arbres tels que les peupliers, les pommiers, les saules, plus rarement sur les conifères, les robiniers, les chênes.
Le gui épuise les arbres en en tirant la sève. 
Ce sont les oiseaux qui se nourrissent des fruits en hiver et disséminent les graines dans leurs déjections. 
Une graine germe sur une branche et très vite, un suçoir pénètre dans l’écorce jusqu’à l’aubier. 
Lorsque la boule est formée, l’arbre est parasité en profondeur.


Tiges : arrondies, articulées, divisées régulièrement en deux jusqu’au sommet de la plante.

Feuilles : opposées, allongées, rétrécies graduellement vers la base, épaisses, coriaces, d’un vert jaunâtre, à 5 – 6 nervures parallèles.

Fleurs : très petites, jaunâtres, à 4 lobes. Fleurs mâles et femelles séparées sur le même pied, réunies en petits groupes au sommet des rameaux et à l’aisselle des feuilles.
Floraison : mars –mai.

Fruits : baies globuleuses de la taille d’un petit pois, blanches, translucides, à pulpe très visqueuse.

Base de la plante : le gui possède des suçoirs profondément enfoncés dans le bois des branches de son hôte dont il utilise la sève brute.

Principaux caractères d’identification : habitat et aspect ; en plaine comme en montagne, toujours sur les branches des arbres.

Autres espèces du genre en Europe : aucune.

Toxicité : Les baies du gui ont provoqué des troubles digestifs et cardiovasculaires, occasionnellement mortels. Une dizaine de fruits se montreraient déjà très dangereuse. Par contre, les parties vertes de la plante sont peu toxiques.

Composition : les baies de gui renferment des saponines, des alcools résiniques et sont riches en viscotoxines. D’autres constituants peuvent exister en fonction des espèces parasitées.
Les feuilles renferment de la choline, un saponocide triterpénique, un alcool résinique, des flavonoïdes, des quinones, des lectines et de la viscotoxine.

Propriétés médicinales : les parties vertes sont hypotensives, vasodilatatrices, antispasmodiques, diurétiques et antitumorales. Les feuilles sont utilisées sous forme de spécialités pharmaceutiques en allothérapie et en homéothérapie .
Les baies intéressent surtout les toxicologues à cause de leur teneur en viscotoxine qui est un poison cardiaque et nerveux.
Les guis les plus toxiques sont ceux qui vivent aux dépens de l’aubépine, du robinier, du peuplier et du saule blanc.
Il est utilisé par l’industrie pharmaceutique et délivré sur prescription médicale car il est toxique pour le cœur à haute dose. Faire obligatoirement appel au médecin pour son emploi comme remède. 

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Décoration et symbolique :
Le gui est décoratif mais vu sa toxicité, prendre bien garde que les enfants n’ingèrent les baies.
Il est, encore aujourd’hui, accompagné d’actes symboliques datant des cérémonies et manifestations de l’époque des druides. Le gui très rare sur les chênes était sacré, autant que les arbres qui les portaient. Coupé avec précaution grâce à la serpe d’or, ce gui ne pouvait pas toucher le sol et était recueilli dans un linge. (Aujourd’hui encore, le gui du chêne est recherché). Le chêne était considéré comme un dieu et le gui comme l’âme du dieu.
Pour les fêtes de fin d’année, on passe en s’embrassant sous une branche de gui pour connaître le bonheur toute l’année. 

Evidemment il n'y a pas de recette de cuisine cette fois !

mardi 25 octobre 2016

LA BRUYERE

LA BRUYERE COMMUNE.
Calluna vulgaris
Famille des éricacées.
Appelées aussi brande, breuvée, grosse, bucane, béruée, péterolle ;
Description :
Sous-arbrisseau de 20 à 50 cm, à feuilles persistantes très petites et à fleurs en grelot.
TIGES : ligneuses, tordues, rameuses.
FEUILLES : minuscules, trigones, persistantes, serrées sur 4 rangs.
FLEURS : réunies en grappes au sommet des rameaux ; le calice à 4 sépales séparés, de teinte rose parfois blanche, simule une corolle : cette dernière à 4 pétales également séparés est 2 fois plus courte et donc cachée par cette corolle.
Floraison : de juin à septembre.
Récolte : les grappes fleuries en début d’épanouissement. (Juin, juillet)

FRUITS : petites capsules sèches.


Principaux caractères d’identification :
Les bruyères forment de belles touffes, été comme hiver car leur feuillage est persistant. Fleuries en été, elles sont butinées par de très nombreux insectes.
Elles poussent en terrains acides, landes, tourbières.
Autres espèces du genre : Plus de 500 espèces dans le monde.
En Belgique, 3 espèces sont observées : culluna vulgaris, la plus courante : landes, tourbières, bois clairs. Erica cinéréa : landes sèches, campine. Erica tétralix : campine, haute Ardenne, tourbières en voie d’assèchement.
Confusions possibles :
Bruyère calluna : fleurs pendantes en grappes rose, parfois blanches. Les feuilles sont très petites, opposées, en forme de petites écailles imbriquées.
La bruyère de genre ERICA possède des feuilles en forme de petites aiguilles verticillées par groupes de 3 à 4 et des fleurs roses en grappes terminales.
Les deux espèces sont non toxiques mais la caluna vulgaris est la plus utilisée. 

Utilisations diverses :
Quelques utilisations alimentaires : les fleurs agrémentent les salades vertes et salades de fruits. Cristallisées, elles sont du meilleur effet sur les glaces, sorbets et tartes. 

Retrouvez quelques recettes en suivant ce lien.

On peut en farcir poisson ou volailles, l’utiliser comme foin et y déposer la viande ou le poisson ; un parfum boisé se communique au plat pendant la cuisson. 
La bruyère sauvage est plus savoureuse que les bruyères cultivées.
La plante est très mellifère, le miel très apprécié sert à la fabrication d’un excellent pain d’épices.
La plante est utilisée en phytothérapie.
Dans la Drôme, les plants de bruyère servent de support aux vers à soie pour tisser leurs cocons.
La décoction de fleurs sert de teinture pour les tissus ; sa teinte est brune avec l’adjonction d’alun et noire avec du sulfate de fer.
On emploie aussi la bruyère pour la fabrication de balais.
La terre de bruyère est formée par la décomposition de ce végétal et utilisée par les jardiniers pour acidifier le sol.

Propriétés médicinales et composition :
Les sommités fleuries de la bruyère sont un diurétique puissant et un bon antiseptique des voies urinaires. Elles sont astringentes et anti diarrhéiques. Elles doivent être utilisées en cures discontinues. 
C’est aussi un bon remède pour éliminer les excès d’acide urique, un détoxifiant et elles rééquilibrent la flore intestinale.
Composition : Présence chez la callune d’hétéroside phénolique, de tanins, de quinone, d’acide ursolique, de dérivés de flavanédiol, d’acides phénols, de coumarines, d’acides glicosique, malique et citrique.
C’est la bruyère commune (calluna vulgaris), espèce abondante et la bruyère cendrée qui sont les plus utilisées.

REMERCIEMENTS :
Quelle superbe balade, ce samedi 22 octobre. Nous avons clôturé en beauté les sorties découvertes de cette année 2016. Le soleil était encore de la partie et c’était très agréable.

Merci à vous tous qui avez participé à cette dernière balade.
Merci pour votre intérêt porté à la nature, votre ouverture d’esprit, votre curiosité, votre enthousiasme, votre bonne humeur et votre partage !!!

Nous nous sommes régalés de potage à la châtaigne, salade de saison à la vinaigrette de clémentines, quiches chicons et noix, croquants aux cenelles et autres. Excellent moment de partage, de bonne humeur et d’échanges !!
C’est tellement motivant de vous recevoir !!

Nous reprendrons nos sorties après une petite hibernation.

Des projets pour occuper l’hiver, il y en a : le blog sera toujours alimenté régulièrement ; nous aborderons quelques plantes toxiques et j’indiquerai également la riche bibliographie que j’utilise pour construire mes articles.

Si l’un ou l’autre sujet vous intéresse, n’hésitez pas à me faire quelques suggestions. 


Encore un immense merci à vous tous.  



mercredi 28 septembre 2016

L’ALCHEMILLE


L’ALCHEMILLE : ALCHEMILLA VULGARIS

Manteau de Notre Dame, pied de lion, patte de lapin, porte rosée
                            FAMILLE DES ROSACÉES

DESCRIPTION : plante vivace de 10-30 cm, très variable, glabre ou poilue, à feuilles rondes contenant souvent en leur centre une goutte d’eau.

Tige : dressée, peu rameuse.
Feuilles : assez grandes, munies d’un long pétiole, à contour arrondi, profondément échancrées à la base, découpées en 7-11 lobes peu profonds, dentées en scie sur tout le pourtour, d’un vert mat. Feuilles supérieures bien plus petites, à larges stipules foliacées, dentées ou incisées.
Fleurs : très petites, d’un vert jaunâtre, avec un calice à 4 lobes aigus et un calice à dents aiguës plus large, sans corolle, groupées en petits corymbes vers le sommet de la plante.
Floraison : mai à septembre.
Fruits : secs, très petits.

Partie souterraine : souche vivace.

PRINCIPAUX CARACTERES D’IDENTIFICATION : habitat (prés), feuilles rondes dentées en scie.
AUTRES ESPECES DU GENRE EN EUROPE : 117 dont 11 en France et 9 en Belgique.
La plupart des autres espèces se rencontrent en montagne, dans les prés, les pâturages, les pelouses ou les endroits rocheux. Elles ont généralement les feuilles découpées en lobes plus profonds que celles de l’alchémille vulgaire et sont souvent soyeuses, argentées en dessous. Toutes sont potentiellement comestibles mais leurs feuilles sont petites.
L’alchémille cultivée dans nos jardins (alchemilla mollis) a des feuilles moins coriaces. Elle borde les massifs et son feuillage en éventail est très décoratif ; c’est une ravissante compagne des rosiers, des lys et des campanules.
UTILISATIONS ALIMENTAIRES : les très jeunes feuilles des alchémilles peuvent être ajoutées crues aux salades. Si on veut en consommer davantage, il faut les cuire à deux eaux vu son astringence. Les feuilles développées sont assez coriaces.
COMPOSITION : la plupart renferment des tanins.
PROPRIETES MEDICINALES : l’alchémille est à la fois tonique, astringente, anti-inflammatoire, et décongestionnante. Elle est considérée comme un vulnéraire aux pouvoirs très étendus en Europe centrale. Elle est peu usitée dans nos contrées.
Remède montagnard traditionnel des diarrhées, dysenteries, entérites, elle calme l’irritation, régularise les sécrétions et lutte contre les germes pathogènes : (infusion de 3 à 5 petites tasses par jour.)
La cure d’alchémille s’adresse aussi aux maladies veineuses, surtout chez les femmes : varices, phlébite, troubles circulatoires de la ménopause. Elle est également utile chez les hémorroïdaires, les artérioscléreux et dans la congestion hépatique. La racine est la partie ayant le plus de propriétés, bien que toute la plante soit utilisée. C’est aussi un remède gynécologique indiqué dans les règles douloureuses comme régulateur du cycle menstruel.
Mode d’emploi :
Infusion : plante séchée, fragmentée : 5 à 8 g par litre d’eau à infuser 15 minutes à couvert. Ne pas utiliser d’ustensile en fer pour éviter la précipitation des tanins.
Teinture : 50 g de racine sèche, concassée pour ¼ de litre d’alcool à 60°. Laisser macérer 10 jours dans un récipient bien fermé en agitant chaque jour. Filtrer en pressant bien les racines.
Décoction : (usage externe). 50 g de plante entière sèche par litre d’eau. Bouillir à petit feu, à couvert, jusqu’à réduction de 1/3.

En cuisine : merci de consulter la page recettes.

MES PETITS TRUCS :

Lotion fermeté du visage, du corps. 
Une grosse poignée de sommités fleuries et de feuilles pour ½ litre d’eau déminéralisée.
Mettre l’alchémille dans l’eau froide et porter à ébullition. Laisser bouillir 10 à 15 minutes. Filtrer et conserver au réfrigérateur 5 jours maximum.

Lotion contre les points noirs. Une poignée de sommités fleuries et feuilles d’alchémille pour 250 ml d’eau déminéralisée.
Faire infuser l’alchémille dans l’eau bouillante durant 15 minutes. Laisser refroidir puis filtrer.
Utiliser comme lotion tonifiante et purifiante sur une peau propre.
Cette lotion se conserve 4 à 5 jours au réfrigérateur.

Une plante simple qui ne demande pas de longs discours mais qui vaut la peine d’être testée.

Pour la récolte des feuilles, si c'est pour les consommer crues, les récolter au printemps avant qu'elles ne deviennent coriaces. Pour les soupes, la récolte peut se faire jusque juin et pour les tisanes, elles peuvent se récolter jusqu'à la fin de l'été.

mardi 23 août 2016

L'ANGELIQUE

L’ANGELIQUE SYLVESTRE. Angélica sylvestris
Famille des ombellifères ou apiacées.
Angélique sauvage, herbe à la fièvre.
DESCRIPTION : plante bisannuelle ou vivace de 50-180 cm, glabre, à port typique d’ombellifère.


Tige : très ramifiée, puissante, pourpre vers le bas, épaisse et creuse.
Feuilles : alternes, de grande taille, composées de larges folioles ovales bordées de dents aiguës, vert sombre mat. Pétioles démesurément élargis à leur base, formant une gaine renflée, striée, ceux des feuilles supérieures cachant les jeunes inflorescences.
Fleurs : petites, blanches ou rosées, réunies en grandes ombelles globuleuses à 20-30 rayons.
Fruits : largement ailés, aromatiques au froissement.

Partie souterraine : racine pivotante développée, très aromatique, renfermant une huile essentielle jaunâtre de saveur brûlante.
PRINCIPAUX CARACTERES D’IDENTIFICATION : base de la tige pourpre, folioles grandes et larges, ombelles globuleuses,  souvent de teinte rosée, fruits ailés, lieux humides.
HABITAT : L’angélique aime avoir la tête au soleil et les pieds dans une terre riche et profonde. Cette plante originaire du grand nord a horreur de la sécheresse. Elle est rustique au-delà de -15 degrés.
CULTURE : l’angélique officinale (angelica archangelica) ou » angélique vraie »,herbe des anges, racine du saint esprit est cultivée pour ses pétioles aromatiques utilisés en confiserie et pour ses vertus médicinales. On ne la rencontre à l’état spontané que dans le nord et l’est de l’Europe (jusqu’en Belgique et en Allemagne. L’angélique archangélique se cultive dans le jardin et est utile et décorative. Choisir des jeunes plants qui, après floraison la seconde année feront des semis spontanés à repiquer ou à limiter.
RECOLTE : tiges et pétioles se récoltent dès l’été; racines et semences à maturité, à l’automne. La racine doit être séchée rapidement et sert à faire des infusions.
AUTRES ESPECES DU GENRE EN EUROPE : 7 dont 2 en France, 1 en Belgique et en Suisse. L’angélique officinale ou archangélique est occasionnellement spontanée. 
CONFUSIONS POSSIBLES : parmi les ombellifères communes à fleurs blanches et à large folioles, seules la berce spondyle (plante très velue) et l’aegopode podagraire (section du pétiole en v, en gouttière par-dessous) pourraient être confondue mais les confusions sont sans conséquence puisqu’elles sont toutes deux comestibles.
UTILISATIONS ALIMENTAIRES : les jeunes pousses sont aromatiques et amères. Elles servent souvent de condiment et de légume cuit ou cru. Elles rehaussent le goût des végétaux fades. Les feuilles développées doivent être cuites dans plusieurs eaux du fait de leur saveur puissante. On peut aussi les ajouter en petites quantités dans les soupes. Les jeunes tiges crues, juteuses et aromatiques sont pelées et coupées en petits morceaux dans les salades. Cuites à l’eau, on les sert comme les asperges. Il est possible de les confire au sucre comme celles de l’angélique officinale. Les fleurs parfument boissons et desserts. Les fruits, très piquants peuvent être utilisés comme épice. 
Toutes les parties de l’angélique sont fortement aromatiques. Elles communiquent aux desserts et aux confitures  une saveur sauvage remarquable qui les transforme. Il suffit d’ajouter quelques morceaux  d’angélique à la confiture ou quelques feuilles à la compote de rhubarbe pour modifier agréablement la saveur. 
Quelques recettes figurent à la page "Les recettes de marraine Bobette : l'angélique"

COMPOSITION : l’angélique contient avant tout une huile essentielle, les tiges sont riches en vitamine C. 

PROPRIETES MEDICINALES : la plante est stimulante, apéritive, digestive et carminative. La racine est la partie la plus active. Une infusion de feuilles additionnée de miel aide à soulager les maux de ventre et à prévenir les flatulences.

ATTENTION. Le suc frais de la plante, surtout au printemps est très irritant pour la peau et les muqueuses. Il est utile de porter des gants pour la manipuler. Réaction photosensible.

Quelques petits trucs et astuces :
-Broyer finement 2 beaux morceaux de racines d’environ 15 cm. Saupoudrer votre chevelure de cette poudre, puis brosser les cheveux pour éliminer cette poudre qui entraîne salissures et sébum : shampoing sec facile bon marché et efficace.
-La plante est déconseillée aux diabétiques et aux femmes enceintes en début de grossesse.
- Dans une mousseline, enfermer une bonne poignée de feuilles fraîches ou sèches d’angélique et suspendre le sachet sous le robinet lorsque votre bain coule. Vous pourrez prendre un bain relaxant.
- Servir des petits morceaux de racine d’angélique confite à grignoter avec 1 boisson alcoolisée pourrait avoir un effet homéopathique car l’angélique est réputée pour soulager les envies d’alcool   
- Mâcher un morceau de tige d’angélique peut aussi diminuer le besoin de fumer.
- Une poignée d’angélique (feuilles et tiges) ajoutée après 4 à 5 jours de mise en fermentation des purins végétaux limite les odeurs quelques peu agressive de ces derniers.


Voilà encore quelques nouvelles découvertes gustatives ou domestiques faciles et surprenantes… A vous de jouer !

vendredi 5 août 2016

LA PAQUERETTE

Bellis perennis
Petite marguerite, fleur de Pâques, pâquerette des prés
FAMILLE : ASTERACEES


DESCRIPTION : petite plante vivace de 5 à 20 cm, d’aspect caractéristique
Tige : unique, dressée, portant un seul capitule, dépourvue de feuilles.
Feuilles : toutes en rosettes à la base de la plante, spatulées, ordinairement crénelées, d’un vert sombre.
Fleurs : en tube jaune d’or au centre et, sur le pourtour, en ligules blanches souvent teintées de pourpre à l’extrémité et en dessous. Réunies en capitules de taille moyenne, solitaires à l’extrémité des tiges.
Floraison : presque toute l’année.
Fruits : petits akènes dépourvus d’aigrettes au sommet.
Partie souterraine : souche épaisse.


PRINCIPAUX CARACTERES D’IDENTIFICATION : habitat, feuilles spatulées en rosette, aspect des capitules.

CULTURE : la pâquerette est fréquemment cultivée comme plante ornementale ;

AUTRES ESPECES DU GENRE EN EUROPE : 5 dont 3 en France.

CONFUSIONS POSSIBLES : avec  la pâquerette sylvestre (bellis sylvestris), la pâquerette annuelle (bellis annua) qui poussent toutes deux en région méditerranéenne et le bellidiastrum michelii, plante du Jura et des Alpes.
Une confusion ne serait pas grave car aucune de ces plantes n’est toxique. 

UTILISATIONS ALIMENTAIRES :
Les feuilles de pâquerettes sont tendres, croquantes et légèrement aromatiques. Elles font de bonnes additions aux salades. Il faut les mélanger à d’autres plantes car seules, elles ont un arrière goût un peu âcre et ont tendance à irriter la gorge. Ce désagrément disparaît si on les fait cuire.
Les fleurs décorent les salades et sont peu goûteuses. On en prépare un vin en laissant fermenter leur infusion sucrée (je n’ai pas encore trouvé la recette). Les boutons peuvent être conservés au vinaigre comme les câpres.

Comme d'habitude, je vous propose quelques recettes à la page "Les recettes de marraine Bobette : les pâquerettes".

COMPOSITION : les feuilles et les fleurs contiennent du tanin, du mucilage, des saponines et une huile essentielle. Elles contiennent de la vitamine A, C, beaucoup de potassium, du calcium, phosphore, fer et magnésium.

PROPRIETES MEDICINALES : La pâquerette est tonique, dépurative et expectorante. En usage externe, elle est antiecchymotique et antiphlogistique. Le suc des feuilles est cicatrisant.

OU ET QUAND LES TROUVER ?  dans les jardins, les pelouses, les prés, les prairies, de janvier à décembre.